Lorsque l’Etat cherche à faire bouger les lignes, il a recours à des incitations mais aussi à des sanctions. En matière de rénovation énergétique et de lutte contre les passoires thermiques, l’Etat a mis en place une règlementation qui va contraindre les propriétaires bailleurs à bouger rapidement :

• A partir du 24 août 2022- Interdiction d’indexer et interdiction d’augmenter ou de réévaluer le loyer à la relocation et/ou en renouvellement pour les biens ayant une étiquette F ou G (hors zone tendue). Pour rappel, en zone tendue, cette interdiction est déjà en application.
• Dès janvier 2023, il sera interdit de louer un logement dont la consommation d’énergie finale est supérieure à 450 kWh / m2.an. Ces logements sont d’ailleurs maintenant qualifiés d’indécents.
• A partir de janvier 2025, ce sera le cas des logements classés G
• A partir de janvier 2028, ce sera le cas des logements classés F
• A partir de janvier 2034, ce sera le cas des logements classés E

Un propriétaire bailleur n’aura donc plus le choix que d’effectuer des travaux s’il veut continuer à louer son bien. S’il ne le fait pas, il sera contraint de vendre, probablement avec une décote, et en précisant à l’acquéreur que le logement est soumis à une obligation de travaux sous peine d’interdiction de le louer.

Avant de se lancer, il est impératif de bien comprendre quels sont les travaux qui seront efficaces et quels sont ceux qui auront peu d’impact au final sur la note du DPE. D’autant plus que la démarche d’un propriétaire bailleur s’inscrit dans une logique de rentabilité.

Pour réaliser au mieux ces travaux il faut ainsi : 

• Prendre conseil auprès d’une entreprise experte en la matière
• Définir les travaux les plus efficaces
• Choisir les bons matériaux et notamment les bons isolants
• Prendre en compte tous les aspects à commencer par la perte de surface au sol

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