Difficile de ne pas associer le mois de décembre aux fêtes de fin d’année et à son incontournable sapin de Noël. On estime d’ailleurs qu’il y a plus de 65 million de sapins vendus chaque année en France. L’édition 2020 de ces fêtes de fin d’année sera bien sûr très particulière en raison de la pandémie et des restrictions en matière de rassemblements et pourtant les risques d’incendie liés aux sapins de Noël ne doivent pas pour autant être moins pris au sérieux cette année.
Le nombre d’incendies augmente en effet de 20 à 25 % dans cette période de l’année. Autant dire que le risque n’est pas neutre.
3 facteurs principaux sont à l’origine de ces accidents :
- Les bougies, en particulier lorsqu’elles sont à proximité des sapins.
- Les guirlandes électriques, lorsqu’elles ne respectent pas les normes européennes
- Les prises électriques surchargées
Sans devenir paranoïaque, il faut donc être conscient de ces risques et les limiter au maximum.
Quelques règles :
- Le choix du sapin est un élément essentiel car il s’agit d’un produit inflammable. Il est ainsi important de choisir un arbre de « première fraicheur » c’est à dire coupé courant Novembre plutôt qu’un sapin sec, coupé plusieurs mois avant les fêtes.
- S’agissant de sapins (naturels ou artificiels) recouverts par flocage, d’une neige artificielle ou d’un givrage, il faut être encore plus prudent et bien les tenir à distance de sources de chaleur. A ce titre, un étiquetage mettant en garde les usagers est obligatoire depuis le décret du 13 Novembre 1991.
- Enfin, et même si cela semble être une évidence, les bougies allumées sont formellement interdites dans un sapin et les guirlandes électriques ne doivent pas être laissées sans surveillance.
Il faut aussi bien sûr vous assurer que votre DAAF (détecteur autonome avertisseur de fumée) est en état de marche !
A propos des DAAF :
Depuis la loi ALUR (1), tous les logements sont concernés par l’obligation d’installer un détecteur de fumée (DAAF) et c’est le propriétaire du logement qui est responsable de la fourniture du DAAF. Mais c’est au locataire de veiller à l’entretien de l’appareil, en changeant les piles par exemple.
La norme EN 14 604 – à laquelle les DAAF répondent – requiert les fonctionnalités suivantes :
- Un bouton test pour vérifier le bon fonctionnement du DAAF,
- Des décibels supérieurs à 85db,
- Un indicateur de batterie faible
- Le DAAF doit aussi comporter la mention CE.
Où conseille-t-on d’installer un Détecteur de fumée (DAAF) ?
En hauteur bien sûr et idéalement dans le couloir qui dessert les chambres car le DAAF pourra ainsi alerter les occupants du logement pendant leur sommeil. Mieux vaut éviter de le mettre dans la salle de bains ou la cuisine où il pourrait se déclencher de façon plus intempestive.
Quelles sont les conséquences de l’absence de DAAF ?
Au-delà des risques liés à l’absence d’un DAAF, un propriétaire bailleur qui aurait omis de fournir un DAAF à son locataire engage sa responsabilité – sur le plan pénal – en cas d’incendie. Autant dire que c’est une très bonne idée comme cadeau de Noel de la part du bailleur.
TECH-WAY fournit, pose et se charge de la maintenance des détecteurs de fumée.