La température est le facteur le plus déterminant dans le développement des insectes. Lorsque la température est basse, en hiver notamment, leur métabolisme est au ralenti (on appelle cela la diapause). Chez les frelons européens, seule la reine survit à l’hiver.
Avec l’arrivée du printemps, les guêpes et les frelons sortent de leur léthargie et reprennent un métabolisme actif qui se traduit par une multiplication des nids. Lorsque vous avez un nid de guêpes ou frelons à proximité de votre habitation, il est fortement recommandé de faire appel à un spécialiste.
Comment distinguer guêpes et frelons ?
Les guêpes sont les plus répandues en France mais aussi les championnes de l’agressivité. Elles sont à l’origine de la plupart des piqûres. Il est important de les distinguer des abeilles de forme plus ronde et de couleur qui tire vers le brun car ces dernières sont protégées. De la même façon, les polistes ne sont pas agressifs et doivent également être protégés.
En France, il existe plusieurs espèces de guêpes et de frelons. L’espèce de guêpe la plus présente est la Vespula Germanica. Elle ressemble beaucoup à son cousin le frelon commun. Guêpes et frelons communs sont tous deux des hyménoptères, au même titre que les abeilles. Leur corps est segmenté en 3 parties : tête, thorax et abdomen.
Tous les hyménoptères ont pour squelette une carapace en chitine, ils ont une vision en mosaïque et ils possèdent 4 ailes membraneuses.
A noter que guêpes et frelons n’appartiennent pas à la même famille d’hyménoptères que les abeilles : ils appartiennent à la famille des Vespidae tandis que les abeilles sont des Apidae.
Les deux espèces ont des couleurs dominantes jaunes et noires mais le corps du frelon commun est tacheté de roux ferrugineux.
C’est donc la taille et le niveau d’agressivité qui différencient principalement les guêpes et les frelons communs : les premières mesurent de 15 à 25 mm tandis que les seconds mesurent généralement plus de 20 mm avec des reines dont la taille peut aller jusqu’à 40 mm pour les plus grosses. Les Guêpes et les frelons communs peuvent piquer à plusieurs reprises car leur dard est lisse mais la guêpe peut être très agressive tandis que le frelon l’est beaucoup moins.
Autre différence notable, une colonie de guêpes peut atteindre 20 à 25 000 adultes, beaucoup plus qu’une colonie de frelons communs qui dépasse rarement plusieurs centaines d’individus.
En savoir plus sur guêpes et frelons
Faut-il avoir peur des guêpes et frelons ?
Oui bien sûr, en particulier les guêpes, qui sont les plus agressives. Le frelon européen est moins agressif que la guêpe mais la quantité de venin injecté est telle que ses piqûres sont particulièrement douloureuses et peuvent provoquer un empoisonnement, voire la mort dans le cas d’un œdème de Quincke. Au final, on peut considérer que le moins agressif des 3 espèces nuisibles est donc le frelon asiatique… ce qui ne veut bien sûr pas dire qu’il faut s’en approcher. A moins de 5 mètres de leur nid, ils se sentent généralement menacés et commencent à devenir particulièrement agressifs.
Comment fait-on pour traiter ce type de nuisibles ?
Seuls des experts parfaitement équipés peuvent traiter un tel nuisible dans des conditions de sécurité satisfaisante. Deux prérequis absolument impératifs : le port d’EPI adaptés (combinaisons) et la reconnaissance en amont de l’espèce concernée. Le second point est essentiel car il faut surtout pas confondre les espèces et faire appel à un apiculteur s’il s’agit d’abeilles ou de bourdons. De même, les polistes ne sont pas des nuisibles.
Le traitement se fait par pulvérisation liquide ou poudrage insecticide du nid.
Bien souvent, les nids sont en hauteur (en particulier pour les frelons asiatiques) et il faut donc utiliser une canne pour injection à distance. Ce procédé permet d’atteindre de façon très efficace des nids à près de 30 mètres de hauteur. On peut également utiliser un drone.
Ces traitements insecticides sont-ils nocifs pour l’environnement ?
De façon générale, les produits insecticides chimiques peuvent souvent affecter l’environnement et la biodiversité car ils ne sont pas sélectifs. Mais depuis plusieurs années, la prise de conscience environnementale a amené les fabricants à développer des solutions nettement moins impactantes sur l’environnement. TECH-WAY a ainsi choisi d’utiliser des insecticides sans BPO (Piperonyl Butoxide). Ce composant est un synergisant souvent ajouté à des produits phytosanitaires, or il est considéré comme étant néfaste à l’environnement.