Cela fait maintenant 16 ans que le frelon asiatique est apparu en France. Son arrivée sur notre territoire fait suite à une importation de poteries chinoises dans le Lot et Garonne en 2004. Depuis ce fameux été, le frelon asiatique ne cesse d’étendre son territoire vers le Nord et l’Est. Il est maintenant présent sur tout le territoire.
Les hausses de température, la période récente de confinement et donc de baisse de pollution sont des facteurs qui sans nul doute vont contribuer à accélérer encore son expansion cette année. Notamment en Ile de France où il a déjà été repéré depuis plusieurs années. Premier indice de ce phénomène : le nombre très important de nids primaires au début du printemps.
A peine plus petit que le frelon européen, il se distingue surtout par sa couleur nettement plus foncée que le second.
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Le frelon asiatique est plus difficile à éliminer que le frelon européen en raison de la hauteur de ses nids qui souvent atteint près de 30 mètres de haut dans les arbres. Pourtant le Frelon asiatique n’est pas uniquement présent en milieu rural. On le retrouve également en milieu urbain, sous des plaques d’égout par exemple. Avec la période de confinement que nous venons de traverser, on peut retrouver des nids primaires à des endroits surprenants : boites aux lettres, sous un capot de voiture, etc…
Le cycle de vie du frelon asiatique est proche de celui des guêpes et des frelons européens. Les reines qui ont survécu à l’hiver construisent un nid au printemps dans lequel elles pondent des œufs. Ce nid est appelé « nid primaire ». Chaque oeuf donne naissance à une ouvrière qui va ensuite contribuer à la consolidation du nid. A la fin de l’été, la reine donne naissance à des individus sexués qui vont quitter le nid pour se reproduire… en attendant le printemps suivant.
La principale menace que représente le frelon asiatique concerne les abeilles dont il est particulièrement friand. Capable de vol stationnaire, il attend ses victimes devant l’entrée de la ruche où il attaque les abeilles butineuses à leur retour.
Les moyens de défense des abeilles sont faibles. En Europe, les gardiennes de la ruche se jettent sur l’agresseur en essayant de le piquer entre les plis de sa carapace. En Asie, d’autres techniques beaucoup plus efficaces ont été observées. Elles consistent à s’accrocher au frelon en battant des ailes afin de faire monter la température au-delà de 47°. En effet le frelon meurt par hyperthermie à partir de 45° environ tandis que les abeilles ne meurent qu’au-delà de 48°… une infime différence qui peut sauver de nombreuses abeilles.
Le frelon asiatique se montre assez peu dangereux pour l’homme. Il est moins agressif que la guêpe par exemple. On recense donc peu d’accidents en France depuis 2004. Bien sûr, s’il se sent menacé – au moment de la destruction d’un nid par exemple – il devient alors très agressif et passe à l’attaque.
Compte tenu de la menace qu’il représente pour l’environnement, et notamment pour les abeilles, le Frelon asiatique est classé comme insecte nuisible et il convient de l’éliminer. Seul un professionnel équipé de moyens de protection adaptés et de produits insecticides professionnels pourra en venir à bout de façon sécurisée. Les techniciens TECH-WAY sont équipés de combinaisons intégrales particulièrement épaisses pour ne pas être percées par les dards.